Une réforme critiquée par des policiers et des magistrats.
La réforme, très décriée notamment dans les rangs de la police judiciaire, a placé tous les services de police du département – renseignement, sécurité publique, police aux frontières et PJ – sous l’autorité d’un seul directeur départemental de la police nationale, dépendant du préfet.
Malgré des rassemblements de policiers et de magistrats, la réforme s’est construite à marche forcée et est entrée pleinement en vigueur le 1er janvier 2024.
Une réforme budgétaire, de manageurs” qui a “cassé des services spécialisés
critique le premier président de la cour d’appel, Jean-François Beynel.
“Elle a engendré un “repli départemental” qui nuit aux échanges structurés d’informations et à une capacité d’action coordonnée entre plusieurs départements ou régions face à la criminalité organisée, notamment le narcotrafic(…) À cause de ce manque d’informations, on a du mal à cibler les équipes criminelles à un niveau supra-départemental, a ajouté le procureur général.”
Le travail des policiers souffre cruellement du manque de vision de terrain de ceux qui font les lois.