Tout démarre par un banal contrôle routier le long des routes de l’aéroport d’Orly. À la vue des policiers, le conducteur de la voiture accélère. La voiture de patrouille actionne les avertisseurs sonores et visuels pour lui ordonner de s’arrêter, sans résultat. Une brève course-poursuite s’engage. Finalement, le conducteur perd le contrôle de son véhicule qui s’encastre dans un muret.
Les portières s’ouvrent et les trois occupants tentent de déguerpir à toutes jambes. L’un d’eux passe entre les mailles des trois policiers de la patrouille. Les deux autres, acculés, n’ont aucune intention de se laisser faire. Des coups de poing et de pied pleuvent. L’un d’eux touche un policier assez sévèrement à une épaule. Malgré tout, ils parviennent à leur passer les menottes. Ils mettent la main sur l’arme chargée dans la foulée. Des munitions ont été retrouvées à côté.
Le troisième est retrouvé et les suspects âgés d’une vingtaine d’années, connus de la police, notamment dans le cadre d’affaires liées au trafic de stupéfiants, sont placés en garde à vue pour refus d’obtempérer, rébellion avec violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique, possession d’une arme, dégradations.
Il est très courant pour les forces de l’ordre de se retrouver face à des délinquants dont la puissance de feu est énorme.
Cette affaire met en lumière le déséquilibre trop grand entre les armes de très gros calibres utilisées par les voyous et celles totalement désuètes de la police.
Il faut leur donner les moyens de s’assurer une légitime défense.